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Les Technologies du futur
14 avril 2020

Techniques de l'information et de la communication

Les technologies de l'information et de la communication regroupent un ensemble de ressources techniques nécessaires à la mise en œuvre des services de l'information et de la communication pour produire, manipuler, convertir, stocker, gérer, transmettre et retrouver l'information et pour communiquer.

On peut regrouper ces techniques par catégories suivantes :

  • la microélectronique et les composant ;

  • l'équipement informatique, serveur, matériel informatique, les ordinateurs et les logiciels ;

  • les réseaux informatiques ;

  • les réseaux, les infrastructures et les systèmes de télécommunications ;

  • les terminaux de télécommunication (fixes ou mobiles) ;

  • les réseaux de diffusion de la radiodiffusion et de la télévision (par voie hertzienne, par satellite, par réseau câblé) ;

  • les postes récepteurs de radio et de télévision.

 Avantages

L’investissement dans les TIC serait l’un des principaux moteurs de compétitivité des entreprises. En effet, selon des études de l'OCDE, les TIC seraient un facteur important de croissance économique aux Etat-Unis.

  • sur le plan du système d'information :

    • Hausse de la productivité du travail pour la saisie et réutilisation de l'information, donc baisse des coûts.

    • Délocalisation de tout ou partie de la production sur des sites socioéconomiques plus favorables (ex. : centre d'appels).

    • Meilleure connaissance de l'environnement, réactivité plus forte face à cet environnement.

    • Amélioration de l'efficacité de la prise de décision permise par une veille stratégique plus performante.

  • sur le plan organisationnel fonctionnement et organisation de l'entreprise et de la gestion des ressources humaines :

    • Organisation moins hiérarchisée, partage d'information.

    • Meilleure gestion des ressources humaines (recrutement, gestion des carrières plus facile).

  • sur le plan commercial :

    • Nouveau circuit de production grâce à l'extension potentielle du marché (commerce électronique).

    • Baisse des coûts d'approvisionnement 

    • Développement des innovation en matière de services et réponse aux besoins des consommateur.

    • Plus grande diffusion de l'image de marque de l'entreprise (entreprise innovante).

    • Meilleure connaissance de la clientèle (gestion d'adresses)

  • sur le plan professionnel :

    • Création de nouveaux emplois (entreprise et main-d'œuvre)

 Limites

  • Contrairement à ce que les adjectifs « virtuel » ou «immatériel », souvent appliqués à ces techniques, sous-entendent, forte empreinte environnementale due à l'utilisation d'une quantité importante de matériaux critiques, et notamment de métaux (voir section suivante).

  • Problèmes d'ergostressie (stress lié à l'utilisation des TIC) provenant souvent d'un manque de cohérence dans la conception de ces systèmes complexes.

  • Problèmes de rentabilité : l'impact des TIC notamment sur le développement économique fait encore l'objet des nombreuses controverses.

  • Coût du matériel, du logiciel, l'entretien et de la maintenance et du renouvellement ; certains matériels sont rapidement désuets en raison du rythme soutenu des innovations (18 mois), ou semblent avoir fait l'objet de stratégies d'obselescence programmé ;

  • Il est fréquent de voir apparaître un suréquipement par rapport aux besoins, et donc une sous-utilisation des logiciels.

  • Coût de la formation professionelle du personnel, de sa résistance aux changements.

  • Coût entraîné par la modification des structures, par la réorganisation du travail, par la surabondance des informations.

  • Rentabilité difficilement quantifiable ou difficilement prévisible sur les nouveaux produits. Parfois, d'autres investissements semblent pouvoir être aussi bénéfiques (Recherche et développement, Formation du personnel, Formations commerciales, organisationnelles, logistique).

  • La fracture numérique géographique peut être source de nouvelles inégalités. Les serveurs consomment à eux seuls autant que le parc de tous les ordinateurs, pour le refroidissement notamment. Leur consommation (refroidissement inclus) est passée de 3,6 TWh/a, à 5,2TWh/a, de 2006 à 2008, alors que la consommation des datacentres diminuait fortement.

  • Modification du type et contenu du travail. En France, cette question a été traitée par le Centre d'analyse stratégique (CAS) dans un premier rapport sur l'impact des TIC sur les conditions de travail (en février 2012 et dans un second rapport concernant plus spécifiquement la fonction publique (janvier 2013) ; il estime que certaines des modalités du travail des fonctionnaires tendraient à se rapprocher de celles des salariés du privé, alors que à ces spécificités organisationnelles s’ajoutent les missions propres à l’administration et les profils particuliers des agents eux-mêmes ; les TIC ont permis aux fonctionnaires un travail facilité, des gains de temps gestionnaire au profit du temps de contact avec le public, etc.), mais en étant soumis à un contrôle accru des tâches et des missions et à un certain isolement au travail, etc. Par ailleurs, la géolocalisation est une composante des TIC qui tend à se généraliser dans le domaine professionnel ; il devient maintenant légitime de s'interroger sur la légalité de cette pratique en France. En effet, l'entreprise, dans la gestion de ses salariés, se doit de respecter la vie privée de ces derniers de manière à éviter des litiges potentiels liés à une géolocalisation tous azimuts. Le code du travail, la CNIL et la jurisprudence se posent progressivement comme régulateurs de ces technologies de géoréférencement dans l'optique de trouver un juste milieu entre la vie privée du salarié et le pouvoir managérial.

  • Des problèmes se posent aussi en matière de sécurité et d'éthique aggravés par l'internassionalisation des règlementations, chantage, escroquerie, subversion, etc., face à certains publics vulnérables notamment (enfants, personnes âgées).

À l'heure actuelle, hormis pour des règles techniques, au sein de quelques grands systèmes collaboratifs, il semble qu'aucune « gouvernance mondiale » ne soit vraiment parvenue à une vision à long terme, ni à une surveillance ou à imposer un respect de règles « minimales réputées communes ».
  • Les technologies de l'information et de la communication sont la source de plusieurs failles en matière de sécurité, notamment en ce qui concerne le domaine de la vie privée. Par exemple, en septembre 2014, la société Apple a fait face à plusieurs problèmes concernant l'utilisation d'iCloud et la fuite de ses informations

  • Un nouveau phénomène est apparu et a fait l'objet d'une étude : la déconnexion volontaire aux TIC par des personnes régulièrement connectées et maîtrisant l'usage de ces technologies de communication. Cette déconnexion, qu'elle relève de la sphère professionnelle ou privée, est inhérente à une connexion permanente qui est devenue une norme. C'est pour éviter une surcharge informationelle, échapper à la surveillance et à la pression hiérarchique, aux injonctions permanentes et à l'urgence que les usagers les plus avancés des TIC décident de se déconnecter de façon ponctuelle et partielle

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